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28 Mar, 2024
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L’oléiculture à l'honneur

Reconstitution de la fabrication ancestrale de l’huile d’olive.

Jean-Christophe Arrii avait ouvert les portes du vieux moulin dit moulin à « sang » car il fonctionnait par la force humaine ou animale. C’est l’âne de Nico qui faisait le service ce jour-là sous l’œil attentif de son maître.

 

 

L’écomusée de l’huile d’olive

U Fragnu, est plus récent et fonctionnait grâce à force de l’eau venant actionner un engrenage de roues dentées pour entraîner la meule.

En tournant, la meule écrasait les olives pour les transformer en une pâte qu’on nomme grignon. On en remplissait des scourtins en fibres végétales. Les scourtins étaient ensuite empilés.

La première huile qui coulait du seul poids des scourtins est la meilleure mais pour exprimer tout le jus. On utilisait une vis sans fin pour faire descendre une roue qui appuie pour presser la pâte.

Pour séparer l’huile de l’eau qui subsiste dans ce jus on laissait jadis décanter l’huile dans des jarres. L’huile dont la densité est plus faible que celle de l'eau, remonte naturellement à la surface où elle était recueillie. L’eau restante après la décantation s’appelle les margines.

 

 

 

Conseils techniques

La chambre d’agriculture présentait la technique de dégustation d’huile d’olive, mais aussi délivrait les informations concernant la taille ou la greffe des oliviers.

 

 

 

 

Dégustation

C’est autour du vieux four que les dégustateurs pouvaient exercer leurs papilles sur le pain à l’ancienne, juste sorti du four… Ou simplement s’en faire une gourmandise !

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